Saturday, March 31, 2007

Le fils du soleil est apparu a "Isla del sol"

Dans la campagne de Copacabana
Le chemin qui me mene au sud de l´ile

Mission accomplie, 11 kilometres de marche jusqu´au village de Yumani


Hier matin, la pluie m´a paralysee a Copacabana. J´ai donc retarde mon depart pour la "Isla del sol". Ce matin, un jour plus tard, la pluie est encore au rendez-vous mais par experience, je sais qu´elle laissera place au soleil vers 10h17 minutes. Apres un bon dejeuner, je descends la rue qui mene au petit port. La pluie tombe comme jamais mais c´est aujourd´hui que je quitte pour l´ile. L´embarcation est commencee. Je dois avouer que la pluie, c´est chiant aujourd´hui. En plus d´etre mouille, l´humidite te traverse la peau, c´est doublement chiant!

Je me suis achete un bonnet en laine et des mitaines ce qui est reconfortant. Apres deux heures de traversee vers l´ile ou "Manco Capac" le fils du soleil est sortie de la roche sacree de "Titicarca", le soleil m´accueil, heureusement. L´ile du soleil sous la pluie me parait etrange. Il faut remonter jusqu´au sommet de la montagne au nord de l´ile pour se rendre aux ruines Inca et au lieu de ceremonie encore utilise aujourd´hui pour les sacrifices d´animaux le 21 juin pour le soleil et le 29 novembre pour la terre mere et la bonne recolte en mars- avril. Deux Lamas par an devront offrir leurs coeurs et leur corps entier pour ces deux evenements. Autrefois, lors de la periode Inca, c´etait des humains. Je vous evite le cote historique quoi que tres interessant.

Par la suite, l´activite principale est de traverser l´ile du nord au sud avec des pics de 4250 metres. Un petit 11 kilometres avec plusieurs arrets pour reprendre son souffle et regarder le paysage. Le but est de se rendre au village de Yumani ou quelques familles vivent de la peche et accueillent les touristes pour la nuit. Ces gens sont autosuffisants, ces une autre epoque, un autre monde, on recule tres loin derriere. Sur l´ile, aucune voiture, aucun service, pas de clinique, rien! Les gens se soignent avec des plantes medicinales et l´esperance de vie se situe autours de 90 ans, incroyable mais vrai!

Avant d´arriver au village, il faut traverser un petite foret d´eucalyptus au parfum rafraichissant. J´ai coupe quelques branches pour metrre dans la chambre ce soir et dans mes souliers qui puent, une senteur indescriptible.

Le repas a l´arrivee, une truite et une biere evidemment, c´est impossible de s´en priver pour 2 dollars. Le repos, l´epuisement totale, je suis creve, je suis satisfait.

La vie sur l´ile s´arrete lorsque le soleil touche l´eau et que la noirceur apparait. C´est le neant, plus rien. La temperature chute, tu entres dans ta maison de terre battue et tu dors comme un enfant apres la lecture de quelques pages d´un livre, si tu as encore de l´energie.

Je pars dans mes pensees, couche dans cette chambre. Ce soir ma ration d´eau est calculee, je prends pas de douche evidemment, puisqu´il n´a pas d´eau chaude. Je prefere sentir que de me geler sous l´eau avec la temperature de 5 degres a l´exterieur. Je me sens libre et heureux sans tout le luxe qu´exige la vie a Montreal ou ailleur. Notre luxe est devenu un du, une obligation, une normalite. Lorsque je me retrouve dans une situation comme ce soir, je realise que je recherche une vie des plus simple possible et que j´apprecies davantage cette simplicite. Je respecte encore plus l´eau, l´air et la terre puisque c´est cela l´essentielle. Je me suis arrete pour regarder le fonctionnement des gens et pour eux l´essentiel? C´est tellement loin de NOTRE essentiel heureusement pour eux.

Il me paraissent tellement plus heureux, sain et souriant avec des valeurs, de vrais valeurs. Lorsque je vois cette vie, il devient strictement interdit de me plaindre lorsque je retrouve ma vie a Montreal, si je me plaint, c´est que je suis inconscient ou a la limite, un petit peu con.

Wednesday, March 28, 2007

Au bord du la Titicaca a Copacabana

Le lac Titicaca dans la tranquillite, en attente de la nuit
On n´a reussit de peine et de misere. Une misere vite oubliee lorsque la vie nous offre cette beaute au sommet

"Base jump" pour Valerie


La ville de Copacabana avec le mont "el Calvario" derriere et le lac Titicaca.



De retour de Coroico ou j´ai fait le plein d´energie, je passe une nuit a La Paz. Par miracle, je dors comme un bebe. Je me suis adapte, je crois! J´ai gagne la partie contre l´altitude. Peut etre que trois jours a respirer de l´oxygene m´a fait le plus grand bien, je sais trop! L´important est que je fonctionne normalement, presque normalement puisqu´il faut pas s´enerver pour autant.

Je dis au revoir a La Paz. Je me dirige avec Valerie pour l´etape finale de la Bolivie avant d´entrer au Perou. La petite ville de Copacabana au bord du lac Titicaca m´impressionne par son accueil. Un beau lieu de villegiature ou il fait bon vivre quelques jours. Le calme et la paisibilite en ce temps de l´annee ou le touriste est pratiquement absent. Les mois de juin, juillet et aout, vaut mieux ne pas se presenter ici. Pour l´instant, c´est le moment de profiter de la tranquillite, c´est le temps d´economiser puisque la Bolivie coute absolument rien pour y sejourner, c´est l´endroit pour acheter l´artisanat local avant d´entrer au Perou.




Lac Titicaca, Copacabana, Bolivia


Copacabana est une petite ville construite dans une vallee entouree de collines et de montagnes. Des maisons colorees donnent le ton avec de petite rue etroite. C´est a partir de Copacabana que nous pouvons aller sur l´ile du soleil "isla del sol" au milieu du lac. Je prefere m´arreter sur les iles de la Bolivie qui sont plus authentique que les iles du cote Peruvien qui sont une machine a touriste.


Aujourd´hui encore, je me questionne concernant la route des Incas pour me rendre jusqu´au Macchu Picchu. C´est exigeant de marcher en montagne. Ce matin, il fallait s´arreter a chaque 5 minutes pour reprendre notre souffle. C´est comme si j´avais 90 ans. A petit pas de bebe, le sommet est apparu avec la vue sur la ville et le lac. Perfecto! Precioso! Lindo!


Demain, nous quittons en direction de l´ile du soleil pour une nuit, et ensuite un autobus direct pour Cusco au Perou afin de decouvrir le dessert du voyage, la cerise sur le "sunday" mais a quel prix? "El Macchu Picchu" coute cher pour le visiter et en profiter mais il faut le voir puisque c´est la merveille de l´Amerique du Sud. Allons-y!


Je termine d´ecrire ces quelques mots et je vais terminer la journee sur le bord du lac avec un bon livre en attente de " la cena". Au lac Titicaca, il ne faut pas manquer le souper a la truite avec une bonne biere, c´est une obligation! Par la suite, une petite grimpette au sommet du " el calvario" pour voir le coucher du soleil. La montagne porte bien son nom... Le calvaire! Disons que le spectacle est bien merite.




D´autres photos a venir , quand?







Monday, March 26, 2007

La route la plus dangereuse du monde

La route la plus dangereuse du monde
C´est tellement difficile de prendre les dames en photos qu´il faut s´y prendre autrement, c´est a dire de la fenetre de l´autobus! L´autre solution est de payer pour chaque photo, je suis contre, donc je m´abstiens

Le petit marche de Coroico

La vue de ma chambre a Coroico. Fantastique!


Coroico, Bolivia
Le sac a dos sur le toit de l´autobus, entasse dans le dernier siege, le visage colle contre la fenetre, je m´emerveille!

Apres avoir quitte La Paz, c´est un paysage montagneux qui fait son apparition. Je me repete encore, mais la Bolivie est reconnue pour les montagnes et le souffle court a cause de l´altitude. Tranquillement, on se dirige vers Coroico, un village perdu dans les montagnes, perche sur une colline a 1750 metres, je peux enfin respirer et reprendre de l´energie dans cet endroit sauvage. Un village de 4000 habitants, une place public, une eglise, une ecole et quelques routes de pierre et nous voila a Coroico! On n´a vite fait le tour du proprietaire mais le but ultime est de s´installer sur la terrasse avec un mate de coca et admirer. Il y a si longtemps que je n´avais pas bien dormi comme cela. De l´air pure sans pollution, la paix totale pour les trois prochains jours dans ce lieu de reverie. Je me repete, la Bolivie est un pays tres pauvre avec des gens tres riches de coeur et voila l´important!

Aujourd´hui, nous nous rendons au "mercado de la comida" pour un diner de roi. Une soupe aux cacahouete, un filet de poulet avec du riz et des tomates et une limonade maison pour 10 Bolivianos, soit un peu plus que un dollar. Un enfant curieux vient me voir pour echanger et quitte aussitot pour jouer avec ses amis.Le mercado est son terrain de jeu puisque ses parents travaillent du matin au soir.

Je me retrouve a dos de cheval pour l´avant midi a galloper dans les petits chemins qui menent au second petit village de "Mira Flores". On dirait que je suis dans un film de "Far West", les chiens qui courent pour tenter de nous effrayer, quelques personnes nous saluent de la main, les enfants qui nous regardent passer les yeux grands ouverts. Apres la traversee de quelques plantations de coca, on rebrousse chemin vers le ranch. L´avant midi s´acheve et le soleil commence a bruler la peau de mon visage. On se retrouve a marcher dans le village de Coroico. Je m´arrete pour acheter quelques carottes et quelques pommes pour les chevaux mais la guide qui nous accompagne prefere les garder pour elle. Amusant! De toutes manieres, les chevaux en voulaient pas, etrange!

Le retour vers La Paz, se fait par le chemin de la mort, la fameuse route la plus dangereuse du monde.Une route en petite roche qui traverse les chaines de montagnes. A gauche, la securite. A droite, un precipices de 1000 metres qui te donne des sueurs froides a l´occasion. Un Israelien est mort cette semaine en descendant vers Coroico en velo de montagne. Je reussis quand meme a faire une petite sieste. Chaque annee, plusieurs personnes plongent avec leurs vehicules accidentellement sans vraiment revenir a la vie. On comprend pourquoi. Depuis deux ans, une nouvelle route est amenagee mais quelques compagnies empruntent encore l´ancienne route pour economiser du temps et de l´essence.

Ce soir, j´ecris ces quelques lignes pour souligner la traversee avec succes de cette route la plus dangereuse du monde... Je suis en vie!

La Paz...La capitale la plus haute du monde


Dans un quartier de La Paz ou les femmes habillees du costume traditionnel, marchent pour souligner la perte de la mer le 23 mars 1979.




Oui, La Paz est la capitale la plus haute du monde avec son aeroport a 4000 metres. Dans le creux d´un canyon, on decouvre cette ville mysterieuse construite a meme la montagne. Un denivele de 800 metres ou exeptionnellement les pauvres vivent au sommet de la ville avec la vue incroyable. Le soir venu, c´est genial! une ville lumiere fait son apparition. Les conditions de vie au sommet sont difficiles a cause du froid et de l´altitude, de plus, les gens sont davantage eloignes du centre. Les marches pour se rendre au centre au sommet sont extremement fatiguantes. il faut savoir que les gens pauvres n´ont pas de voiture pour se deplacer. Les riches vivent donc en bas a 3200 metres. Les plus riches disons puisque le salaire moyen est de 200 dollars par mois. Le mont Illimani avec toute sa splendeur de 6300 metres, garde un oeil sur la ville, c´est impressionnant! Le sommet enneige est souvent couvert par les nuages malheureusement.

Au debut, c´est la vigilence puisqu´il y a beaucoup de vol surtout lors des congestions automobiles. Les voleurs entrent dans les voitures pour te derober de tout ce que tu as, c´est la mode semble t´il! Se sont en majorite des Peruviens qui viennet faire le mal en Bolivie. Mais avec beaucoup de precautions, j´apprecie enormement me promener dans cette ville unique. Il faut avoir la forme et surtout ne pas attendre la retraite pour visiter des endroits semblables. C´est epuisant et l´air se fait rare surtout a l´heure de pointe ou les automobiles viennent te poluer le peu d´espace que tu as dans les poumons. On ne cherche pas les marches publics a La Paz puisque chaque coin de rue, chaque quartier est un marche en soi. Les trottoirs sont bondes de commercants de toutes sortes, il y a beaucoup de vie, une vrai fourmiliere. C´est le depaysement total.Une dame assise avec son chapeau melon, sa robe bouffante, sa veste de laine et les deux tresses habillees de tresses de laine se perd au milieu de ces marchandises en attente d´un client.

Le 24 mars, il y avait plusieurs marches dans les rue de La Paz afin de souligner la perte de la mer.Les Chilien avare de territoires on vole la seule richesse que la Bolivie avait. Un territoire perdu a tout jamais, une richesse qui s´envole. Ce que je dois ajouter, est que le peuple Bolivien est d´une gentillesse incomparable a ce que j´ai vu depuis le debut de mon aventure en Amerique du sud. Je crois que plus les gens sont pauvres, plus ils sourient a la vie et les gens qui ont plus d´argent sont inquiets face au manque et aux dettes. Il faut pas generaliser, je sais! Je constate simplement la mentalite entre les gens de pays pauvres et de pays riches. Deux mondes, deux cultures. Personnellement, je prefere un sourire vrai qui vient du coeur que ce sourire fausse par le desir de recevoir quelques choses de materiel en retour.

Je quitte pour Coroico dans les montagnes a 3 heures de La Paz en empruntant la nouvelle route mais le retour se fera par la route de la mort que l´on surnomme la route la plus dangereuse du monde. A suivre!





D´autres photos a venir...Systeme trop lent je perds patience. Une a la fois tranquillement pas vite! La Bolivie, c´est aussi la lenteur. Meme internet est fatigue a 4000 metres.

Thursday, March 22, 2007

La course contre la montre

Marie, Hila, Yves et moi a l´aeroport de La Paz a la fin de notre aventure.

Il est 19h30, je prends mon sac a dos et je paye la location de ma chambre a Tati Laura. Je dis "Adios" et je marche tranquillement vers la station d`autobus afin de prendre le bus de 20h00 en direction de La Paz, la capitale la plus haute du monde avec ces 4000 metres d`altitude.

La femme qui travaille a l`agence me dit que les autobus ne partent pas ce soir puisque des rebelles bloquent la route numero un qui monte vers La Paz. Plusieurs barrages sont installes un peu partout afin de mettre de la pression sur le gouvernement concernant une question de terre. Il semble que c`est une activite qui dure depuis des annees en Bolivie et que le seul moyen de faire reagir est de bloquer les routes principales qui montent vers la capitale. Un dure coup pour l`economie. La dame me dit de revenir demain matin a 6h00.

Je reviens chez Tati Laura et je paye pour une nuit supplementaire. Je suis un peu frustre mais j`avale la pilule. J`ai fait mon temps a Uyuni donc je veux partir. Je me couche tout habille pour dormir le plus possible et etre pret pour le lendemain.

On cogne a ma porte, il est 5h30. Je me leve et je marche tranquillement vers la station de bus pour la deuxieme fois. Une dizaine de personnes sont deja en attente. Deux heures passeront, et le soleil fera son apparition avant que quelqu´un nous informe officiellement que nous ne pouvons pas partir puisque le barrage est toujours present. On se fait rembourser et je me prive pas de dire a la dame que c´est un manque de respect totale de nous laisser attendre deux heures au froid sans nous informer. Tous ensembles, nous cherchons des solutions puisque nous voulons et devons tous partir a La Paz pour differentes raisons. Ma raison est que Valerie arrive a La Paz le 21 mars a 19h20 et que je dois l`accueillir, je dois etre present.

Deux solutions s´offrent a nous. La premiere est de tenter de passer le barrage en echange de dollars mais l´idee me semble pas trop realiste. La seconde est de partir pour Potosi a six heures de route de sable a travers les montagnes. A partir de Potosi, il faudra prendre un bus pour La Paz.

Il est 9h30. Mon sac a dos est sur le toit du bus. Yves, Marie,Hila et moi montons dans le bus avec les locaux aux odeurs de transpiration incrustrees dans les vetements. Un beau paysage!

A 15h00, j´arrive a Potosi, la ville la plus haute du monde avec ces 4090 metres d´altitude. La marche jusqu´a la station d´autobus se fera lentement puisque l´oxygene se fait rare et le sac a dos me semble deux fois plus lourd. A la station d´autobus, les gens nous informent que les bus pour La Paz ne partent pas puisqu´il a un barrage egalement. Il est 16h40. Le decouragement et le desespoir mais grace a l´energie du groupe nous partons a la recherche de solution tres rapidement. Un autobus part pour Oruro dans 20 minutes ce qui nous amene a trois heures de La Paz. Les billets en main et des provision, nous voila parti pour Oruro en esperant que le probleme se regle durant notre cinq heures de route. Une relation d´amitie commence a se creer entre nous et l´humour nous sauve de cette situation desagreable. Si j´avais ete seul, je suis pas certains que j´aurais rit autant. A cinq heures, le bus quitte la station de Potosi.

A 22h00, nous voila a nouveau dans une station de bus. Nous avons traverse la Bolivie en un temps eclair pour notre objectif principal, La Paz. Les policiers du poste de la station nous confirment qu´il est impossible de quitter pour la capitale ce soir mais que demain les negociations commencent et que probablement nous pourrons partir. Nous sommes le 20 mars. Un hotel 3 etoiles nous attends en face de la station pour l`equivalent de 10 dollars la nuit chacun, le luxe et le confort. Cette nuit, j`ai dormi comme un bebe.

Il est 7h00, je me reveille naturellement. Yves et moi, nous allons revoir les policiers pour nous faire dire que le barrage est encore bien present et que "peut etre" nous pourrons partir aujourd´hui. Valerie atterit ce soir a 19h20, c´est foutu!

Je discute avec les policiers pour trouver une porte de sortie mais aucune option possible. De fil en aiguille, il m´informe qu´il y a un aeroport international a Conchabamba avec une possibilite de voler jusqu´a La Paz. Je pars a la recherche d`informations concernat le prix et les vols et je reviens retrouver mes nouveaux complices pour cette aventure completement folle. Un vol de Conchabamba a 18h30 pour l`equivalent de 48 dollars. Nous sommes tous d`accord et nous voila dans un taxi en direction du bureau de la compagnie aerienne Lab. De retour a la station de bus, nous achetons un billet pour Conchabamba pour un depart a midi. A 16h30, nous arrivons a l´aeroport. Les baggages enregistres, nous sommes assis au restaurant pour celebrer notre victoire. A 18h45, nous quittons la ville pour 35 minutes de vol en direction de La Paz. Nous avons reussit et heureusement en plus puisque nous avons eux du plaisir ensembles. L´union fait la force.

A 19h20, l´avion de la compagnie Lab arrivait a l´aeroport de La Paz a 4000 metres d´altitude et une vue spectaculaire sur cette ville unique contruite dans un grand canyon. Le Mont Illimani du haut de ces 6000 metres a gauche de l´avion touche pratiquement les ailes de l´avion, une facon de parler. De toute beaute!

A 19h20, l´avion de la compagnie Americain Airline touche le sol de la piste d´atterissage de La Paz. Une coincidense incroyable. Nous voila dans un taxi a descendre vers le centre ville de La Paz. La discussion dans le taxi, les coincidenses!



Fin de l´histoire

Sur la place centrale de Uyuni.

Texte a venir

Friday, March 16, 2007

Trois jours de reve a travers les paysages de la Bolivie

A la frontiere de la Bolivie
Laguna Blanca

Elene qui prend une photo a Laguna Blanca

Une pause "pipi" avant de poursuivre la route

En direction de Laguna Colorada

Une pause au bain thermal

Ryo en admiration devant ce paysage a couper le souffle a Laguna Colorada

Pres de Villa Alota. Un bain de flamants rose

Pas de danger, le train passe une fois semaine a Julaca et c´est pas aujourd´hui

Nous venons de quitter Julaca. La route de droite nous mene jusqu´a Colcha

Le village de Colcha ou nous passerons notre derniere nuit

A gauche du vehicule au depart sur le Salar. La journee nous promet de belles surprises visuelles

N´ajustez pas votre ecran, se sont les couleurs reelles a droite du vehicule

En route vers l´ile

L´ile au cactus au milieu du Salar.

Les veines de sel forment des toiles d´araignees. Un "design" naturel pres de l´ile aux miliers de cactus

Katerine et moi

La ligne d´horizon se fait sentir par le petit point qui avance au loin. L´apparition d´une jeep qui approche

Notre guide en attente de notre pause photos.

Une photo memorable pour signifier notre union et partager ce moment unique dans cet endroit unique. Un clin d´oeil a notre aventure dans le Salar.

Petite montagnes de sel qui delimitent le territoire de l´hotel de sel a quelques pas.

L´usine de sel de Colchani. Les gens travaillent 10 heures par jour pour quelques Bolivianos les mains brulees par le soleil de plomb. Un travail imposible.

L´etape finale dans le village de Colchani





Uyuni, Bolivie


Je me leve tot et je termine de faire mon sac pour la x ieme fois. Je me rends devant l´agence sur la rue Caracoles a San Pedro de Atacama au Chili. Un autobus nous attend moi, Katerine, Stephane, Ryo et Aline. Le chauffeur nous amene a la frontiere de la Bolivie ou un jeep nous attend pour la traversee du desert et du Salar de Uyuni. La frontiere Bolivienne se trouve au milieu de nul part dans une cabane en terre affichant le drapeau Bolivien. L´autobus reste au Chili et nous continuons vers les paysages de la Bolivie. Notre groupe, Ryo du Japon; Katerine; Aline et Stephane de l´Allemagne. On fait connaissance et le groupe sera une tres bonne combinaison de plaisir, de complicite et d´entraide pour les trois prochains jours ensembles.

Que des paysages de montagne mais pas n´importe quelle. Les montagnes de la Bolivie et ces grands espaces. Des plaines avec des Lamas qui nous observent lors de notre passage et un paysant qui nous fait signe de la main timidement. Trois jours dans les chemins de terre. L´aventure a l´etat pure, la vrai comme je l´aime! La Bolivie est le pays le plus pauvre d´Amerique du Sud et un des plus pauvre au monde aussi mais le plus riche en paysage et en sourire.

De 3600 metres jusqu´a 4800 metres en une journee ce qui n´est pas favorable puisque la suite, elle est ecrite dans le texte precedent. Selon les normes, il faut monter 400 metres par jour apres 3000 metres. Le corps reagit pour cause. Mais revenons a cette experience inimaginable, a cette experience sublime qui te fait vivre le nirvana plusieurs fois par jour.

Jour 1


Nous roulons en direction de la frontiere Bolivienne. Le volcan Licancabur nous accompagne jusqu´en Bolivie. Une montagne de 5700 metres avec son sommet enneige. Une montagne partagee entre deux pays, le Chili et la Bolivie. La frontiere Bolivienne fait son apparition a travers le decors montagneux et desertique. Une simple cabane en terre blanche avec le drapeau Bolivien est le lieu de controle des passeports. Une carcasse d´autobus est transformee en toilette public. Le reste du decor, une route qui nous mene en Bolivie a travers les montagnes. Nous prenons une pause "pipi" a Laguna Verde et poursuivons la route a travers ce merveilleux paysage jusqu´a Laguna Colorada. C´est ici que nous allons dormir ce soir a 4800 metres d´altitude, la nuit horrible sans oxygene ou presque. Les couleurs sont reelles et l´endroit porte bien son nom, lagune coloree. La cerise sur le gateau, les flamants rose qui ajoute une couleur de plus a la palette de couleur. Il suffit d´une photo pour comprendre.



Jour 2

Malgre la nuit mouvemente sans sommeil, j´ai un regain d´energie lorsque je me retrouve sur la route en direction de Villa Alota. Des surprises a chaque tournant. Nous arretons prendre une pause dans le bain thermal avant de prendre un repas ensemble. Des montagnes et des lacs habites par des colonies de flamants rose. Un passage oblige par le village abandonne de Julaca. Il y a quand meme trois familles qui habitent l´endroit et le train vient les ravitailler une fois par semaine. Une vie impossible. Nous reprenons nos place dans la jeep pour se retrouver dans un village de 25 familles en face du Salar de Uyuni, le village de Colcha. Nous sommes accueillit par un spectacle d´eclairs dans le ciel qui vont pointer directement dans le lac de sel. Il suffit de s´installer et de regarder le spectacle. Demain est le jour tant attendu, le depart vers le blanc du lac. L´excitation se fait sentir puisque c´est l´endroit a voir durant un voyage en Bolivie, c´est l´endroit a voir dans une vie ou un autre.



Salar de Uyuni, Bolivie

Jour 3




C´est le troisieme jour. Nous quittons le village de 25 personnes pour se rendre sur la route qui nous mene au Salar a 1 kilometre plus loin. Le jeep tourne a gauche pour entrer dans un lac de sel, le plus grand du monde. C´est comme si j´entrais dans un paysage en Antartique. Le blanc domine et la ligne d´horizon ne se voit plus avec le ciel encore nuageux et l´eau blanche du lac. Un minime pouce d´eau couvre le lac. La jeep roule tranquillement en direction de Uyuni. Lorsqu´on regarde a l´exterieur, on dirait que nous sommes dans un bateau ou une voiture amphibienne. Comment d´ecrire ce moment. Le ciel montre le bleu avec les nuages qui dansent pour disparaitre completement au fil du temps. Je suis assis avec mes compagnons des deux derniers jours et notre visage exprime le meme sentiment. C´est incroyable, it´s amazing! It´s like a dream! Et pour cause. C´est le moment d´une vie en ce moment. C´est ce que j´ai vu de plus beau dans ma vie. Le vent froid entre par la fenetre et tous, l´appareil photo a la main, des milliers d´images nous enregistrons. Mais je suis la, face a ce blanc eternel. Une ile apparait avec ces cactus. Nous arretons prendre une pause et nous poursuivons notre experience quasi spirituelle. Le silence totale dans la jeep, mais notre guide reste toujours impressionne par ce paysage apres des annees a parcourir le meme chemin pour 10 dollars par jour. Aujourd´hui a notre depart, nous lui avons offert 20$ aditionel pour sa gentillesse et sa disponibilite des derniers jours.

Mais! Ou sommes nous? Sur la planete terre? Nous continuons a rouler sur ce miroir geant pendant des heures. Il faudra 95 kilometres et 5 heures pour arriver sur la terre ferme. La toile monochrome est toujours presente pour nous seul. On se paye un "trip" de groupe. Une photo de groupe au milieu du Salar, nu comme des vers. Notre guide prend la photo sans etonnement et c´est reussit. Des rires et du plaisir. Le plus difficile est de convaincre un Japonais a poser nu. Un defi de taille mais il a flanche.

Arrive au premier village a la sortie de Salar, nous arrivons face a cette usine de sel avec ces gens qui travaillent pitoyablement pour quelques peso Boliviano. C´est la desolation d´y voir des adolescents avec une pelle a la mais pour faire de petite montagne de sel. La pauvrete frappe de plein fouet. Vlam! La triste realite de ce peuple le plus pauvre au monde.

Ce soir, je suis dans ce village de Uyuni au sud de la Bolivie et je remonte tranquillement vers La Paz. Pour l´instant, je ressens de bonne vibration dans cette ville, dans ce pays apres quelques heures. L´acceuil est genereuse et les sourire frequents. Nous prenons un dernier repas tous ensemble sur la place et c´est la separation puisque chacun prend son chemin vers des lieux differents. En ce qui me concerne, je digere ces trois derniers jours que j´ai hate de partager en photo

Láir et l´eau

L´air et l´eau, deux elements essentiels a la vie. La question que l´on se pose avant d´aller dormir est surtout pas, est-ce que je vais manquer d´eau et d´air cette nuit. Ce sont pourtant mes preocupations des deux dernieres nuit. Je n´arrive pas a le croire et c´est pourtant la realite.

Je me reveille a nouveau, l´air est sec, j´ai le nez congestionne et le souffle court.Je crois que j´ai reussi a dormir un peu. J´ignore l´heure mais il fait toujours noir dehors. Je veux dormir.Je n´aime pas cette sensation. Je tente de dormir la bouche ouverte mais en vain, il y a de l´air mais avec un peu moins d´oxygene. J´ai peur de ne pas m´adapter a l´altitude. Apres 5 jours en haute altitude, j´ai encore l´impression que mes poumons se gonfflent a moitie. J´ai l´impression de perdre le controle de mon corps, je perds le controle de mon corps. La respiration, c´est la vie. Je dois arreter de penser mais j´ai vraiment peur. Je me leve pour ecrire ceci face au spectacle que le ciel offre avec ces milliers d´etoile au milieu du desert. Je sens que je dois fournir un effort pour faire entrer l´air, c´ est pas evident. J´ai vraiment hate de me retrouver au point zero du niveau de la mer, j´en reve. Cette sensation m´enleve le plaisir de voyager en ce moment au point de remettre en question la suite mais bon, ce que les paysages offrent depuis 5 jours vaut la peine de manquer d´air a l´occasion. Le probleme est gerable le jour mais la nuit, l´anxiete augmente et la crise de panique que je dois controler afin d´eviter l´hyperventillation.

Depuis trois jours, j´ai atteint des sommets de 5000 metres avec des paysages indescriptibles que je raconterai dans mon prochain message. En attendant, j´ai toujours du mal a respirer. La tete veut m´exploser, je veux vomir mais je cherche a me changer les idees. En ce moment, mon corps combat, je ne vais pas vraiment bien, je suis pas le seul puisqu´ il y a Stephane de l´Allemagne et Ryo du Japon qui le vivent comme moi. Je ressens tout mes organes internes qui se demandent ce qui se passe. Les battements du coeur augmentent et me resonnent dans les oreilles lorsque je suis couche. Ce soir, au milieu de nul part je me questionne sur ma vie, j´ai peur de manquer d´eau et surtout de manquer d´air. Jamais je me suis pose ces questions dans ma vie, pas comme ce soir en tout cas, pas au point de craidre la mort ou de paniquer. A cet hauteur, tout devient un effort. marcher trop vite exige beaucoup d´energie au point de tomber dans les pommes, c´est pas facile. Je prends des comprimes pour le mal des montagnes et des tisages avec des feuilles de coca pour aider un peu.


Cette nuit, je n´ai pas ferme l´oeil. J´ai fait la navette entre mon lit et le corridor afin de me changer les idees. La nuit la plus horrible de ma vie, je le jure. Je veux dormir pourtant mais aussitot que ma tete tombe d´epuisement, on dirait que ma respiration s´arrete et me reveille afin de prendre de l´air. La prochaine nuit, je l´anticipe et le prochain mois aussi puisque je serai entre 3500 et 4500 metres. Bref, les trois jours dans le desert et le salar de Uyhuni est la plus belle experience de ma vie. C´est une route a prendre une fois dans sa vie si on accepte les desavantages. Cependant, lorsque j´aurai la possibilite de mettre des photos vous saurez que c´est un reve, c´est un paysage innexistant qui sort d´un film d´animation 3-d.

Monday, March 12, 2007

Donnez-moi de l´oxygene

Bienvenido a San Pedro De Atacama
La douanes a la frontiere Argentine

Ruelle de San Pedro de Atacama


Eglise de San Pedro de Atacama

J´adore ce genre de photo. Le gardien qui vient donner des contraventions dans une rue de San Pedro puisqu´il est interdit de se stationner.

Facade d´une maison a San Pedro de Atacama

Pu capable d´etre dans l´autobus





San Pedro de Atacama, Chili



J´ai quitte l´Argentine depuis quelques heures deja. Un sejour a Puntamarca pour voir les montagnes dessinees par un artiste. Une palette de sept couleurs que l´artiste peintre a utilise. C´est remarquable ce que la nature peut faire. L´arrive a la frontiere de l´argentine se passe tres bien, une maison de terre battue avec de grosse brique au teint orange au milieu de nul part avec tout ce qu´il faut pour te controler. Je quitte ce pays que j´aime tant apres deux mois et un jour.

En ce moment, je sors mon carnet de voyage pour decrire la sensation qui habite mon corps. L´autobus roule dans la zone desertique; montagneuse et neutre qui separe les deux pays. Il faudra deux heures et demi pour atteindre le Chili et le poste de controle de San Pedro de Atacama. Entre temps, je me demande a qui appartient ce paysage. La route fait le bonheur de mes yeux avec les paysages qui me garde la bouche ouverte par l´etonnement mais par le manque d´air. Il y en a des beautes a voir sur cette planete.



Le manque d´air, parlons- en!




Le malaise physique qui m´habite du haut de ces 4800 metres me donne pas envie de poursuivre la route malgre la beaute inimaginable. C´est maintenant que commence l´aventure et le second voyage. Je suis simplement assis dans le bus et de me rendre a la toilette derriere me demande tout un effort. Un mal de tete constant, l´oreille droite qui elance, la pression dans les yeux qui veulent simplement se fermer, mon coeur qui bat a plein regime comme le moteur du bus. C´est fatiguant et epuisant, j´ai vrament hate de descendre et de respirer mais l´air sera la meme a l´exterieur. Je manque d´air, je serre les dents et j´ouvre la bouche. J´alterne entre les deux, entre chaque courbe que le chauffeur prend avec son engin. Franchement, j´ai hate en ... de sortir d´ici. J´apprecie pas vraiment la promenade. La tete me tourne et je sens que je vais tomber si je m´enerve un peu trop, il n´est pas question de marcher vite ou de sauter de joie. Enfin, San Pedro de Atacama dans 26 kilometres.

Un village au milieu du desert de Atacama, l´un des plus aride. Un village avec ces ruelles de sable et ces maison basse en terre. Une place publique et une eglise. Pour le reste, des restaurants et des agences de voyages qui organisent des departs vers le desert et son paysage unique au monde. Un endroit magique semble t´il! Je me suis arrete pour quitter vers la Bolivie et je regrette pas vraiment puisque l´atmosphere reste authentique et charmant malgre le tourisme. Le soir venu, c´est comme reculer dans le temps, c´est mystique. Le ciel etoile a souhait et le soleil chaud qui laisse place au vent frais. Des reverberes eclaires legerement les ruelles. Un compte de prince.

J´ai dormi la bouche ouverte toute la nuit a courir apres mon souffle a 2800 metres. Mon corps doit s´adapter tranquillement me dit-on! C´est comme si j´avais passe une nuit blanche. Ce matin au reveil, je suis epuise de ma nuit. Aujourd´hui, je continu a m´adapter et tout va pour le mieux. Je me suis plonge dans le livre "le code Da Vinci". J´ai fait un echange avec Guillaume et finalement, j´arrive pas a me sortir de cette histoire. Le ciel est bleu et l´air sec. Je m´installe sur un banc de la place et j´ecris quelques cartes postales apres ma promenade au pied des montagnes environnentes. Je me replonge dans le livre.

Je crois sincerement que la sante est essentielle et obligatoire pour ce genre d´aventure et je remercie tous les Saints pour m´en faire cadeau. Je suis au milieu du desert a 12 heures de la ville la plus proche, c´est pas le moment de faire une crise quelconque. J´essaies d´oublier cette pensee maudite sinon je vais me nuire moi meme. C´est maintenant que commence l´aventure. J´ai mon billet en main pour la route du desert jusqu´a Uyuni en Bolivie. Une route a 5000 metres d´altitude pendant trois jours. Je quitte le 14 mars au matin. J´espere seulement que mon corps sera pret pour l´aventure puisque moi je le suis a 100%. Le lac de sel le plus eleve su monde, je veux voir!

Ce soir, je suis dans cette petite ville au nord du Chili. C´est un passage rapide dans ce pays mais je ne suis pas decu de cet unique endroit visite. On se revoit en Bolivie dans 5 jours.











Thursday, March 08, 2007

J´attends a Salta

J´attends mon repas

J´attends quelqu´un

J´attends un client

J´attends l´autobus

J´attends un don

J´attends qu´il termine de cirrer mes souliers

J´attends qu´on ouvre la porte
Pour le plaisir des yeux