Sentir la vie a travers les rues de Buenos Aires
Je me promene sur l´avenida de Mayo. L´air est tres humide et le soleil me brule la peau des bras et du coup. La circulation est dense et la pollution est tres presente. Je marche dans la rue et je prends vraiment le temps pour sentir cette ville grise. Je veux me faire une bonne idee mais pour l´instant, je constate que je marche dans une ville plutot mal propre. Il y a beaucoup de gens qui offrent des publicites sur du papier ou des cartes d´affaires et le resultat se retrouve sur le trottoir ou dans la rue a quelques metres. Je me laisse prendre a une publicite que je mets aussitot dans mes poches afin de la conserver. Il y a plusieurs publicites offertes aux hommes concernant des services de massage erotique, c´est pourquoi je les colle dans mon carnet de voyage afin d´eviter de polluer...Ah! Ah! Les kiosques a journaux sont omni-presents et font egalement le commerce de revues pornographiques a ciel ouvert, ceci me derange un peu sachant les enfants qui circulent mais ceci semble etre le resultat d´un pays plus ouvert depuis le changement de gouvernement... Bon! C´est de la politique, je debarque. Culturellement, je me dois de m´assoeir pour observer les comportements. Lors de mon temps de repos assis a observer, je vois tres bien la pauvrete croiser la richesse et la difference est tres marque, tantot l´homme et la femme d´affaire et plus tard une femme enceinte qui accompagne ses enfants presque nu dans la rue qui fouillent dans les poubelles a la recherche de papier ou de plastique pour vendre au poids. C´est toujours un peu difficile a voir de plus que les gens circulent par habitude sans rien voir et eux font partie du decors normalement. Le soir venu, des jeunes et des vieux fouillent les poubelles a la recherche de matiere recyclable et le nettoyage se fait tranquillement jusqu´au petite heure de la nuit pour laisser une ville propre au lever du soleil et c´est l´eternel recommencement...Il y a quelque chose que je comprends pas! Durant ce temps un peu plus loin, la "Quilmes" coulent en abondance, c´est semble t´il une bonne biere a decouvrir en Argentine. Les gens se rassemblent sur les rues plus commerciales pour echanger. Au retour a l´hotel, je croise a nouveau l´avenida de 9 julio qui est la plus large rue au monde avec ses 16 voies de large et qui laisse voir au loin l´obelisque en memoire du 400 iemme anniversaire de la ville de Buenos Aires. Je me retrouve seul dans ma chambre et heureusement puisque pour l´instant je veux aucunement me retrouver en dortoir pour payer moins cher, je suis alle voir et finalement, mon "feeling" me disait de payer le double pour avoir la paix. A l´interieur du dortoir visite, des jeunes routards dans la vingtaine qui dorment encore a midi dans une chambre bordelique qui sens encore l´alcool...Non merci! Il faut croire qu´a l´aube de la quarantaine les choses changent mais je suis ouvert a tenter l´experience a nouveau puisque c´est un lieu de rencontre et d´echange avec d´autre civilisation. Aujourd´hui et pour les prochains jours, se sera une chambre pour moi seul dans cette chaleur intense. Je crois vraiment que cette nuit je ressemblais a un poulet sur la brochette puisque j´ai tourne toute la nuit dans un four a 500 degres. Ah oui, j´oubliais mais sans vraiment etre fier de moi. Les porteños, c´est le nom que l´on donne au gens qui habitent Buenos Aires vont souper a partir de 22hoo, les restos ouvrent donc a 20h00... Vive Burger king! C´est la derniere fois je crois mais avec mon rythme personnel, je crois pas pouvoir m´adapter. De plus si je veux par hasard sortir un soir, les soirees commencent vers minuit pour se terminer a l´aube... On se comprend bien que je dors depuis longtemps deja...
0 Comments:
Post a Comment
<< Home