Monday, February 26, 2007

Gracias Juan y Zonda Hostel

Robert, Eli, Juan y Filipe... Ah! Ah! que de plaisir!
Eli a son etat naturel, le rire absolu.








1. Un fantasma en la cocina...Que bueno! donde esta?
"Fantasma" veut dire fantome et non fantasme.

2. Mochilla...Miaou!



Gustavo y Ali. Bonitas sonrisas!










1.Bernardo y Eli. Salud!
2.Analia y su alma increible!




Veronica y Filipe... Un ange tombe du ciel!



Bernardo le lendemain de veille. Du plaisir, c´est tout ce que je veux...




Encore du plaisir!





Que olor a gato. Snif! Snif!






Argentine, San Juan

Depuis hier soir que je rumine. C´est le temps des adieux qui se prepare mentalement. Le moment de partir se fait sentir. Il faudra pourtant le faire un jour puisque d´autres horizons m´attendent, d´autres endroits a decouvrir, d´autres gens a connaitre et d´autres experiences a vivre. Le depart de San Juan sera penible, je le sens puisque simplement qu´a ecrire ces quelques lignes, je ressens la boule dans l´estomac et les yeux qui retiennent les larmes.

Mais pourquoi ce sentiment? Je deteste vraiment les adieux depuis quelques temps et franchement de quitter cet endroit me tue carrement. Je dois avouer que je veux pas partir. J´adore cet endroit, c´est mon coup de coeur, c´est mon coup de barre, c´est le coup fatal. San Juan est special a cause des gens qui l´habitent. Une ambiance que l´on trouve rarement ailleur. Des sourires et des conversations qui jamais te donne le gout de regarder ta montre et de dire:" Il faudrait bien que j´y aille parceque j´ai quelque choses a faire". Tu veux pas faire autre choses, tu veux rester assis dans le parc a discuter en partageant le mate.

Ce matin, je sais toujours pas quoi faire. Je me leve et je prends le temps de prendre le dejeuner. Je me vois tres bien avec l´humeur masacrante du gars deprime qui a une baisse d´energie et pourtant je suis tellement bien. Une discussion s´anime avec les gens qui se leve. Aujourd´hui, c´est le depart pour plusieurs, c´est le jour "j" pour tous et le sentiment de deception qui semble generalise. Finalement, le resume de cette histoire est que nous avons partage du bon temps ensemble et que nous aimerions pouvoir etre des amis pour la vie et d´avoir la chance de se connaitre davantage. La douleur du depart est de quitter les relations. Je le repete, lorsque je voyage, il n´y a pas de perte de temps et de jeu qui se fait. On est nous meme, on n´a rien a prouver et rien a perdre mais tout a gagner. Je sais que le temps est precieux et que viendra le jour de la separation. Apres une semaine avec Juan, Veronica, Ali et Eli, Nati et Bernardo, Pablo, Analia, j´ai comme l´impression de les connaitre depuis toujours. La signification d´amitie et la relation est intense et spontane pendant 168 heures. Hier soir, des phrases touchantes se sont echangees dont la plus boulversante: " J´aimerais tellement que notre amitie continu". Des phrases qui te coupent les jambes et te font un trou droit dans le coeur. Je reste a Montreal et toi au Chili et moi au Bresil et toi en Argentine etc. Comment faire? Quoi dire? Comment penser? Je deteste ces moments et je les adore.

Je quitte donc l´hostel pour me rendre a la station d´autobus. Une demi heure de marche pour mediter et reflechir a ce que je fais. Je brule mon passeport et je m´achete une petite maison pour en faire une hostel, je reste quelques jours de plus afin de repousser ma souffrance et etirer mon bonheur ou je m´achete un billet de bus pour un endroit que j´ignore totalement encore. Je marche et je regarde partout, je capte chaque visage et je fais des sourires qui veulent dire que j´apprecies cette ville. Un sourire qui veut dire merci pour votre hospitalite. J´ai le coeur qui veut exploser.

La station de bus! Oh Non! J´entre et me dirige vers le "kiosco" de "bus Chevalier". J´achete un billet pour Cordoba afin de me rendre dans la sierra et voir la maison d´enfance de Che Guevara. Je retarde mon arrive a Salta puisque la pluie est presente et j´ai pas vraiment envies de vivre cela. Ouf! C´est fait. Les jeux sont faits, rien ne va plus!

Je reviens a l´hostel et les gens me questionnent. Ma reponse coupe l´atmosphere. On simule des pleurs pour rigoler et on regarde la verite en face. J´espere vraiment revenir un jour mais je sais tres bien que la vie peut en decider autrement et puis les gens d´aujourd´hui seront peut etre ailleur aussi. Il faut avoir une force incroyable, une ouverture et une capacite d´adaptation pour vivre la liberte des voyages. C´est pas toujours facile et aujourd´hui, je termine sur cette phrases.






San Juan y La zonda hostel fue un lugar precioso para mi y siempre voy a recuerdar de este momento y de la gente muy interesante. Juan y el personal de Zonda Hostel, muchas gracias por todo.

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