Monday, February 26, 2007

Gracias Juan y Zonda Hostel

Robert, Eli, Juan y Filipe... Ah! Ah! que de plaisir!
Eli a son etat naturel, le rire absolu.








1. Un fantasma en la cocina...Que bueno! donde esta?
"Fantasma" veut dire fantome et non fantasme.

2. Mochilla...Miaou!



Gustavo y Ali. Bonitas sonrisas!










1.Bernardo y Eli. Salud!
2.Analia y su alma increible!




Veronica y Filipe... Un ange tombe du ciel!



Bernardo le lendemain de veille. Du plaisir, c´est tout ce que je veux...




Encore du plaisir!





Que olor a gato. Snif! Snif!






Argentine, San Juan

Depuis hier soir que je rumine. C´est le temps des adieux qui se prepare mentalement. Le moment de partir se fait sentir. Il faudra pourtant le faire un jour puisque d´autres horizons m´attendent, d´autres endroits a decouvrir, d´autres gens a connaitre et d´autres experiences a vivre. Le depart de San Juan sera penible, je le sens puisque simplement qu´a ecrire ces quelques lignes, je ressens la boule dans l´estomac et les yeux qui retiennent les larmes.

Mais pourquoi ce sentiment? Je deteste vraiment les adieux depuis quelques temps et franchement de quitter cet endroit me tue carrement. Je dois avouer que je veux pas partir. J´adore cet endroit, c´est mon coup de coeur, c´est mon coup de barre, c´est le coup fatal. San Juan est special a cause des gens qui l´habitent. Une ambiance que l´on trouve rarement ailleur. Des sourires et des conversations qui jamais te donne le gout de regarder ta montre et de dire:" Il faudrait bien que j´y aille parceque j´ai quelque choses a faire". Tu veux pas faire autre choses, tu veux rester assis dans le parc a discuter en partageant le mate.

Ce matin, je sais toujours pas quoi faire. Je me leve et je prends le temps de prendre le dejeuner. Je me vois tres bien avec l´humeur masacrante du gars deprime qui a une baisse d´energie et pourtant je suis tellement bien. Une discussion s´anime avec les gens qui se leve. Aujourd´hui, c´est le depart pour plusieurs, c´est le jour "j" pour tous et le sentiment de deception qui semble generalise. Finalement, le resume de cette histoire est que nous avons partage du bon temps ensemble et que nous aimerions pouvoir etre des amis pour la vie et d´avoir la chance de se connaitre davantage. La douleur du depart est de quitter les relations. Je le repete, lorsque je voyage, il n´y a pas de perte de temps et de jeu qui se fait. On est nous meme, on n´a rien a prouver et rien a perdre mais tout a gagner. Je sais que le temps est precieux et que viendra le jour de la separation. Apres une semaine avec Juan, Veronica, Ali et Eli, Nati et Bernardo, Pablo, Analia, j´ai comme l´impression de les connaitre depuis toujours. La signification d´amitie et la relation est intense et spontane pendant 168 heures. Hier soir, des phrases touchantes se sont echangees dont la plus boulversante: " J´aimerais tellement que notre amitie continu". Des phrases qui te coupent les jambes et te font un trou droit dans le coeur. Je reste a Montreal et toi au Chili et moi au Bresil et toi en Argentine etc. Comment faire? Quoi dire? Comment penser? Je deteste ces moments et je les adore.

Je quitte donc l´hostel pour me rendre a la station d´autobus. Une demi heure de marche pour mediter et reflechir a ce que je fais. Je brule mon passeport et je m´achete une petite maison pour en faire une hostel, je reste quelques jours de plus afin de repousser ma souffrance et etirer mon bonheur ou je m´achete un billet de bus pour un endroit que j´ignore totalement encore. Je marche et je regarde partout, je capte chaque visage et je fais des sourires qui veulent dire que j´apprecies cette ville. Un sourire qui veut dire merci pour votre hospitalite. J´ai le coeur qui veut exploser.

La station de bus! Oh Non! J´entre et me dirige vers le "kiosco" de "bus Chevalier". J´achete un billet pour Cordoba afin de me rendre dans la sierra et voir la maison d´enfance de Che Guevara. Je retarde mon arrive a Salta puisque la pluie est presente et j´ai pas vraiment envies de vivre cela. Ouf! C´est fait. Les jeux sont faits, rien ne va plus!

Je reviens a l´hostel et les gens me questionnent. Ma reponse coupe l´atmosphere. On simule des pleurs pour rigoler et on regarde la verite en face. J´espere vraiment revenir un jour mais je sais tres bien que la vie peut en decider autrement et puis les gens d´aujourd´hui seront peut etre ailleur aussi. Il faut avoir une force incroyable, une ouverture et une capacite d´adaptation pour vivre la liberte des voyages. C´est pas toujours facile et aujourd´hui, je termine sur cette phrases.






San Juan y La zonda hostel fue un lugar precioso para mi y siempre voy a recuerdar de este momento y de la gente muy interesante. Juan y el personal de Zonda Hostel, muchas gracias por todo.

Sunday, February 25, 2007

Sous un soleil de plomb de 38 degres

Sur la route des bains thermals


La zone desertique de "La Raja" con Los amigos.


Ola! Sif voyage avec son pere, ils sont du Danemark. Deux personnes merveilleuses.


Analia, Juan y Sif. "Gracias por todo"



En attendant le grand saut... Ben non! J´admire le paysage extraordinaire de "La Raja"

Sous un soleil de plomb a 38 degres



Photo surprise! Je me souviens plus.

Argentine, San Juan, La Raja.
Hier soir, nous avons fait la fete. Juan le proprietaire hyper genereux et sympatique a organise une soiree pour souligner la fete du soleil. C´est le temps de la recolte du raisin pour le vin et durant tout le mois de fevrier, il y a plusieurs fetes qui s´organisent afin de dire merci a la nature, merci au soleil, merci a la vie!
Le lendemain, c´est un depart pour la Raja au nord de San Juan. Le depart se fait plus tard que prevu compte tenu que Juan n´a pas vraiment dormi et qu´il est notre chauffeur. Une petite sieste, un mate et en voiture vers un monde fabuleux. C´est une journee chaude comme j´en ai rarement connu depuis le debut de mon voyage. La montee vers le nord s´annonce chaude et humide.
La surprise a mon arrive est de constater la beaute du site. La couleur des rochers avec la profondeur du canyon et la zone desertique autour... C´est wow! Il y a rien d´autre a dire. L´humour est au rendez vous puisque Juan est un bon vivant et la complicite entre nous et les autres a ete spontane comme si on se connaissait depuis toujours. L´activite principale est de regarder autour de soi et d´admirer ce que la nature peut faire avec le temps. Autrefois cette region etait habite mais un tremblement de terre a fait disparaitre toute trace de vie. 10000 personnes sont disparuent a ce moment. Au milieu de cette zone, une piscine d´eau froide, un petit centre avec des bains thermals, une table de "baby foot", de la biere et du plaisir a volonte entre nous.
Le soleil se couche et la couleur orange du soleil sur les rochers m´hypnotise. Je n´est plus rien a dire sinon que d´apprecier. On dirait que je me repete mais les beautes de l´Argentine sont les gens et les paysages et je le confirme apres un mois et demi dans ce pays que je ne veux plus quitter d´ailleur.
Aujourd´hui, la marche en montagne est penible, c´est comme marcher dans un bain sauna pendant deux heures. Il fait tellement chaud que la faim disparait, et l´energie du meme coup.
L´eau, l´eau que l´on gaspille tant etait la seule chose qui pouvait me rendre vivant aujourd´hui et jamais, j´aurais pense a gaspiller une simple goute... Jamais! Durant ces moments, l´eau c´est la vie.



Wednesday, February 21, 2007

A caballo vamos a montar





A dos de cheval, je suis parti




Veronica travaille a l´hostel, elle est passionnee par les chevaux et chaque jour de sa vie depuis l´age de 7 ans, elle se rend a l´hypodrome pour faire du saut a cheval. Elle vient de s´acheter un nouveau cheval qui se nomme "Filippe". Le sport qu´elle pratique est tres exigeant puisque c´est tres technique et cela demande un entrainement physique important. Hier soir, elle me donne rendez-vous a 9h00 du matin pour me faire visiter l´hypodrome et me montrer ce sport qui m´est completement inconnu.




En arrivant sur les lieux, je suis accueilli par son equipe. Je dois avouer que c´est un autre monde et que c´est un sport de riche. Nous partageons le mate avant de se rendre sur le terrrain. On se presente mutuellement et echangeons sur notre vie, notre metier, nos interets ect. Je me rend compte que je suis en presence de personnes importantes apres discussion. Le cure de la place, le medecin, un avocat et deux professionnels de ce sport. Des gens importants avec beaucoup d´argent mais tres simple. Ils partagent tous la meme passion et lorsqu´ils se retrouvent sur le dos du cheval, c´est pour se depasser et avoir la maitrise parfaite lors des courses a obstacles.




Je m´installe et je regarde le travaille. C´est genial. Je me repete encore que je vis une experience unique. Le bon contact au bon moment rien de plus. L´entrainement termine, l´avocat que l´on surnomme "Negro" a cause de ses cheveux noir m´invite a prendre un de ces chevaux. Il en possede une quinzaine. Il fait appelle a une personne qui ajuste la selle et me voila sur le terrain. Deux personnes me donnent des conseils afin de mieux diriger la bete. Le cheval vaut pres de 10000 dollars u.s et le sien 30000 dollars u.s. Je suis dans un autre monde.




Le cours termine, "Negro" m´invite a revenir demain pour la suite. Il me dit:" quand tu veux, tu viens et tu prends le cheval." Un inconnu, une gentillesse impressionnante! Demain, j´ai un second rendez-vous a 9h00 a l´hypodrome pour ma lecon de saut a cheval. Mais je reve, pincez moi quelqu´un!




Le danger, l´adrenaline, la peur...

En route vers la croix
Le sommet apres des heures d´efforts et d´adrenaline
Sur le chemin du retour


San Juan, Argentina

La ville de San Juan ou le village est un endroit merveilleux. Avoir su, j´aurais quitte bien avant la ville de Mendoza quoi que j´ai adore. San Juan est plus petit avec la tranquilite de la campagne. Je crois que la beaute des endroits que je visite est l´equation des rencontres que je fais. J´imagine que j´ai une bonne energie puisque les rencontres se multiplient et sont tres enrichissantes. Je connais rien de cet endroit ou je suis. Je me suis arrete sans trop savoir puisque mon but est de remonter vers le nord de l´Argentine mais a pas de bebe, tranquillement mais surement. Je me depose dans cette hostel formidable ou le premier contact est sublime. Je me sens chez moi immediatement, je suis chez moi pour la semaine qui vient. Je suis aller faire mon epicerie puisque tout le monde cuisine le soir.C´est un rituel dans les hostels ou les souper communautaires sont un moment d´echange de culture. Tout le monde cuisine selon son histoire, son savoir et son pays et le resultat est un buffet international. Je sais que je m´installe puisqu´il y a une bonne energie et la nature autours est a couper le souffle.

Aujourd´hui, je suis parti a l´aventure avec une fille de la Suisse Allemande. Nous avons pris la direction du parc naturel de Unhum pour grimper la montagne"Cerro tres Marias" jusqu´a la croix au sommet. A notre arrive sur les lieux, il y a personne et surtout aucune indication pour le chemin a prendre. Le paysage est sublime. C´est comme si je venais de descendre sur la lune. Un climat desertique de couleur rougeatre avec un lac bleu comme la fleur de lys sur le drapeau du Quebec. Nous suivons un chemin pour finalement se retrouver a marcher entre les montagnes. Le chemin est tres accidente mais ont se laisse transporter par la beaute des lieux. Nous devons pratiquement faire de l´escalade de roches qui s´effritent au toucher. Un chemin de roche qui deboulent sous nos pieds, il faut etre tres prudent puisque chaque point d´appui est fragile. Le danger est omni-present mais on decide de poursuivre. Nous arrivons a un point ou nous sommes coince sans aucune issue. On realise que nous avons pris un grand risque pour se rendre jusqu´ici et que maintenant nous devons rebrousser chemin, nous nous sommes litteralement trompe. Une minute de silence pour reflechir puisque c´est hyper dangereux. A chaque pas, les roches se detachent et peuvent fracasser la tete de la personne qui prend les devants. Compte tenu que j´ouvre la route, je suis le plus a risque et la peur m´envahit soudainement. J´ai peur pour moi et pour ma compagne. Je vois la peur dans ses yeux. Je dois avouer que nous sommes dans un foutu petrin. C´est comme si nous marchons sur des billes. Les fesses collees contre le sol, nous glissons tranquillement. De chaque cote des crevasses qui peuvent nous avaler a tout moment sans parler des immenses roches qui se detachent au sommet et qui devalent jusqu´a nous. C´est pas vraiment drole. On s´encourage et on se rappelle sans arret que nous sommes dans la merde. Le risque de blessure est assure ou presque et soudainement je me rapelle les croix que j´ai rencontre sur le chemin de l´aller, je comprends mieux maintenant, c´est peut etre des touristes stupides comme nous qui se sont aventures sur ce chemin interdit. Lentement, prudemment, attentif et emerveille par la splendeur nous arrivons a notre point de depart soulage avec quelques coupures sur les jambes et sans plus. Nous sommes vivants. J´adore en meme temps ces experiences qui me rappelles que je suis en vie et qu´il faut l´apprecier.

Apres deux heures d´aventure, on retrouve la route, la vrai qui monte jusqu´au sommet ou la croix nous attends avec cette vue incroyable sur ce paysage lunaire. La crete qui nous mene a la seconde montagne nous laisse voir une vision a 360 degre. C´est vraiment grandiose. On se fait un petit pic-nic au sommet et admirons notre recompense.

Le soir venu, nous avons partage un souper communautaires et goute au vin de San Juan autours de la tables. Nous avons fait un "toast" a la vie!

Monday, February 19, 2007

Un autre pays, un autre systeme.

La difference



1. En Argentine, la pluparts des villes n´ont pas de feu de circulation. Chacun son tour, chacun prend sa place sans vraiment causer des accidents. Le pieton tant qu´a lui n´a pas la priorite, il doit attendre son tour pour traverser la rue.

2. Les magasins sont tous fermes le dimanche et les parcs sont remplient a pleine capacite.

3. En Argentine, plus de 50% de la population fument la cigarette. L´interdiction de fumer dans les lieux publics est appliquee dans certains lieux surtout a Buenos Aires.

4. Entre 14h00 et 16h00, c´est l´heure de la pause. La ville devient deserte. Rien ne va plus!

5. Les collectionneurs de voiture seraient tres heureux en Argentine. La voiture a la mode est la Ford Falcon et la Fiat 600 s.

6. Il y a des supports de metal pour deposer les sacs a ordures. Une structure qui empeche les animaux de se nourrir.

7. Un homme se promene avec 7 chiens. Il n´est pas le proprietaire. Les gens payent pour que les gardiens de chiens promenent les toutous durant le repas au restaurant ou lors du magasinage.

8. J´en ai deja parle mais c´est vraiment trop. 23h00 a sonne, c´est l´heure de se rendre au restaurant pour "la cena". Je ne peux pas! Impossible! Hier soir, avant de quitter Mendoza, Alexandre m´a invite chez lui pour un souper avec un groupe d´amis. Il m´a dit: "Je t´attends vers minuit trente pour le souper et ensuite la soiree jusqu´a 8h00 du matin. J´ai refuse l´offre malheureusement. Vouloir et pouvoir sont deux choses.

9. Le salaire moyen est de 750 a 1500 pesos par mois pour le peuple Argentin. Ce qui veut dire"mas o menos" entre 300 et 600 dollars canadien par mois. La pluparts travaillent de 8h00 a 18h00 le soir et font 2 heures de voyagement par jour. Ils doivent se contenter de deux maigres semaines de vacance par annee. Disons que je ne parle pas trop de ma situation de vie et surtout, j´ai aucune place pour me plaidre.

10. Un enorme steak(15 oz) en epicerie coute a peine deux dollars et la bouteille de Trapiche (Malbec) coute trois dollars. Le Trapiche est quand meme un vin de qualite inferieur. Le Norton et le Santa Julia sont nettement superieur. La bouteille coute l´equivalent de 7 dollars mais a Montreal, c´est un vin a 25 dollars. Bref, je me paye un vin a 25 dollars tous les soirs...ou presque!

11. La monnaie cause beaucoup de probleme. La question lorsqu´on achete est "tienes 25 centavos?". Si le commercant n´a pas la monnaie ce qui est chose courante, il t´offre un bonbon en echange. Immaginatif!

12. L´Argentine est l´un des seuls pays d´Amerique du sud ou l´eau est potable avec le Chili et Cuba.

13. Les gens du pays sont tres cultives. L´universite est gratuite. Cette semaine, j´ai rencontre deux femmes medecins qui ont termine les etudes sans aucune dettes. Un systeme qui ressemble a Cuba.

14. Si vous appercevez des voitures avec des contenants de plastique vide sur le toit, c´est qu´elles sont a vendre.

15. Depuis la crise de 2002, 50% des gens sont pauvres en Argentine. Le peso valait l´equivalent du dollar Americain et du jour au lendemain la devaluation a 4 pesos pour un dollar.

16. Je vais traduire cette inscription que je vois souvent dans les toilettes. Le systeme n´est pas fonctionnel comme chez nous. Ici, on ne peut pas tout jetter dans le bol, le bol de toilette n´est pas une poubelle. voici donc l´inscription avec un grain de politesse:" Ne pas jetter dans la toilette les choses que vous n´avez pas mange avant." C´est tres clair.

17. Je vais terminer en disant que de tous les pays que j´ai visite, c´est de loin le plus beau, le plus agreable et le plus diversifie que j´ai vu. C´est un pays incroyable. Je viendrais m´installer demain matin sans aucun probleme.

Je reflechis a autre chose et j´y reviens...

Thursday, February 15, 2007

Aconcagua

ACONCAGUA, ARGENTINA


Des sourires qui parlent. Clic!


Quelqu´un vient me reveiller a 6h30 pour le dejeuner. Mes vetements etaient deja place sur le bureau afin de ne pas reveiller mes collocataires. Il fait encore nuit. Je me dirige a la cuisine exterieure pour deguster un cafe et des fruits avant de partir vers la montagne. C´est un grand jour aujourd´hui. Ce n´est pas le maitre du ciel mais le troisieme plus haut sommet apres l´Everest et le K2. El cerro Aconcagua sera la destination principale pour cette journee ensolleillee. Je ressens l´excitation mais je sais qu´aujourd´hui, je me rends comme eclaireur, puisque je vais explorer les possibilites pour la semaine prochaine, je veux monter au camp de base dimanche ou lundi. Je vais m´installer a Puente del Inca dans un petit hostel. Par la suite je reviendrai a Mendoza afin de poursuivre vers le nord. Les Argentins m´ont convaicus de ne pas me rendre au Chili donc j´entrerai au Chili plus tard par Salta jusqu´a san Pedro de Atacama.






La route de Mendoza jusqu´a Puente del Inca est une route de paysage a couper le souffle. C´est grandiose et je dois mettre cette route dans les "top 10". Je me souviens de certains chemin que j´ai emprunte jadis, des chemins qui m´ont marques au fer rouge. Aujourd´hui, j´ai une seconde cicatriste tres profonde et positive qui ´s´installe dans ma tete. Un depart tranquille a travers les vignobles dont la bodega "Norton", un vin excellent dans le blanc surtout. La route traverse la premiere chaine de montagne, la pre-cordillere pour ensuite se rendre a la cordillere la plus impressionnante dont l´Aconcagua dans toute sa splendeur. Une musique qui te fait vibrer tout le corps jouent. La chanson de Joaquin Sabina " Nos sobran los motivos". Je dois avouer qu´avec le paysage qui defile, j´ai le coeur qui veut sortir de ma poitrine et je me retiens afin de ne pas pleurer. Que d´emotions pour les sens.








Le premier point de vue nous laisse voir la partie la moins fequente par les Alpinistes. Pour ceux qui reussissent a se rendre au sommet c´est un reve qui se realise mais de 7-15 personnes par annee ne reviendront jamais. Je suis maintenant a 10000 pieds et je dois prendre tout mon temps pour marcher. Le manque d´air se fait sentir. Chaque effort me fatigue et m´etourdit. Tranquillement mais surement nous allons prendre une marche de sante avec des gens que j´ai rencontre a Mendoza. C´est le moment de sortir le "mate" et de partager ce moment unique ensembles. se sont des gens fantastiques. Le partage d´un moment, d´un mate, le partage des coordonnees pour vivre le prochain voyage.




13300 pieds au sommet. Il suffit de quelques pas pour se rendre au Chili






Un sommet enneige a 6959 metres





"El cristo redemptor". Un pied au Chili et un pied en Argentine





La soiree se terminent avec un "asado". C´est la fete jusqu´au leve du soleil. La grille est rempli de viande et d´oignons qui grillent. Une salade de tomate circule. Un bel applaudissement pour "el asador" et que la fete commence. Le vin et la biere accompagent les discussions et les anecdotes de tous et chacun. Ensuite, c´est la danse autours de la piscine. Se sont vraiment des moments magiques. Bon, je vais me coucher, il est deja 6h00 du matin.




Apres quatre jours a Mendoza, j´ai tous les excuses du monde pour rester. A chaque soir, nous nous rendons dans le parc San Martin pour faire du jogging en groupe. C´est du jamais vu. Lorsque le soleil est moins chaud en fin de journee, le parc s´anime avec les familles qui font un pic-nic mais la majorite des gens courent autours du lac. On dirait un marathon. Des personnes de tous ages exploitent les possibilites d´etre en bonne forme physique. C´est merveilleux et tres energisant de s´y retrouver. J´etire le temps encore quelques jours avant de partir. Je suis tellement heureux, mais tellement heureux que les mots me manque et la definition de se bonheur n´existe pas dans le dictionnaire. J´exagere mais quelle vie extraordinaire. Gracias a Dios!











Monday, February 12, 2007

La ruta del vino a Maipu, Mendoza

Je me suis leve tot pour vivre cette journee que j´attends depuis longtemps. J´ai quitte l´hostel en direction de Maipu en banlieu de Mendoza afin de faire la route des vins. Tout d´abord, j´ai du pratiquer la tolerance envers les chauffeurs d´autobus qui m´ont invites a sortir puisque je n´avais pas la monnaie exacte. Je comprenais pas trop le principe mais apres deux refus, j´ai compris, de plus que trouver de la monnaie en Argentine est rare. Lorsque tu fais un achat, la question est systematiquement " As-tu le change exacte?" Alors courir les magasins pour avoir la monnaie exacte est comme un exploit olympique. Bref, je monte dans l´autobus jusqu´a Maipu et je vais me louer un velo pour la journee.

Tres tot, je roule seul sur la route qui m´accueille dans son tunnel d´arbre. L´air est encore frais et de temps a autre un camion vient m´intoxiquer a son passage. Je me dirige immediatement a la bodega de la famille Tomasso.






Il faut se laisser tenter face a cet invitation



Sur la route, je croise un vendeur de melon. Mendoza est reconnu pour son vin et les meilleurs melon de miel du pays.


Des oliviers a perte de vue avec des filets de protection contre les pluies de grelons gros comme des balles de golf.



J´arrive a la bodega de la famille Tomasso. Compte tenu qu´il est tot, j´ai le privilege d´avoir une visite guidee privee avec Samanta. J´ai droit a une formation complete sur la fabrication du vin avec des metodes anciennes ainsi qu´une degustation de cinq vins de la famille. La formation se continue sur la maniere de tenir la coupe, deguster, et sentir le vin. Apres quelques coupes, je remercie l´hote et je quitte avec une bouteille a la main et une sensation d´euphorie. Je pars sur la route en etat d´ebriete avance jusqu´a la prochaine bodega et non la moindre, la bodega Trapiche.




L´endroit de degustation de la famille Tomasso





Le fruit, le raisin, le cepage, le Malbec de Trapiche... Delicieux!






Apres un bon repas et la visite de quelques vignobles (bodegas), je termine mon apres- midi dans les champs de Trapiche

Apres 45 kilometres de route a travers les vignobles, me voila de retour avec une satisfaction d´avoir tres bien reussit cette journee. Vive le bon vin!





Sunday, February 11, 2007

Dimanche paisible a Mendoza

Sur la route entre San Rafael et Mendoza


Un petit temps de repos entre deux coups de pedale dans le parc de San Martin






Defense de se baigner cependant autorise pour les chiens qui ne comprennent absolument rien.


Sur la plaza del Independencia, les enfants s´amusent a la fontaine.



Dans les rues de Mendoza, la vie s´anime a partir de 22h sur les terasses improvisees face aux restaurants




Il y a vraiment quelque chose de vraiment special de se retrouver en Argentine. Le pays est tellement grand et diversifie, qu´il suffit de descendre d´un bus de nuit pour se rendre compte que c´est un autre pays. L´Argentine, c´est plusieurs pays a la fois. Je quitte la Patagonie avec des paysages de lacs et de montagnes pour me retrouver a Mendoza avec les vignobles qui invitent a la ville, c´est fantastique.

A partir de San Rafael, la route prend la direction de la montagne a travers les plaines remplient du fruit qui amene la convivialite et le plaisir dans la bouche lors d´un souper au restaurant. La pluparts des vins Argentins sont produits dans cette ville. Il faudra pres de 700 bouteilles pour gouter a chaque vin produit. Hier soir, c´est un vin de San Juan (Santa Julia) que j´ai deguste au restaurant avec un bife de chorizo et une salade. Je garde un excellent souvenir de ce vin dans ma bouche, un vrai plaisir malgre mon manque de connaissance. Le seul mot qui me vient est Hum! mais c´est ecoeurant comme vin! Bref, je sais pas si les connaisseurs peuvent se permettre cette expression lorsqu´ils degustent mais bon... En compagnie de Florence, nous avons discute de nos vies pour se rendre compte qu´elles etaient semblables. La conclusion de cette discussion etait de savoir si les gens qui voyagent sac a dos pour de longue periode et qui en redemandent sont des gens avec un vecu familial similaire? Faudra faire un sondage.

Un dimanche a Mendoza a me promener pour me rendre au parc "San Martin" c´est se laisser guider a travers les arbres qui font des arches accueillants comme lors d´une sortie de l´eglise apres le mariage ou les gens se collent et levent les bras pour laisser passer les nouveaux maries.
La ville est tres paisible et les nombreux petit bistro amenent les gens a l´echange sous l´ombre ou le soleil pratiquement eternelle de cette ville. Les journees de pluie sont rares et pourtant le vert des arbres est dominant. Des canaux d´irrigations ont un mandat bien precis mais ils alimentes les arbres en eau en meme temps. Le parc etait anime de ces gens qui profitent du conge de travail pour faire un sport ou simplement faire un pic-nic en famille. Une comparaison avec le parc du Mont-Royal a Montreal un dimanche d´ete ensoleille. Je me suis permis de prendre en photo de trois messieurs enjoues aux cheveux blancs qui discutaient avant de retourner sur la piste cyclable, ils m´ont evidemment invites a partager un moment afin de regarder le resultat de mon regard sur eux. Une gentillesse exceptionnelle. Finalement, je me suis perdu dans cet immense parc et je me suis laisse guider par une gentille personne qui m´a accompagne jusqu´a la sortie. C´est egalement cela l´Argentine.

Je m´installe pour quelques jours le temps d´organiser mon aventure dans le parc de l´Aconcagua; la location d´un velo pour faire la tournee des vignobles"bodegas" et vivre le rythme de la ville. Le meme dileme se presente a nouveau. Je monte vers le nord de l´Argentine pour ensuite entrer au Chili ou si je fais un saut au Chili apres mon sejour a Puente del inca dans le parc de l´Aconcagua. Il faudra pourtant choisir encore une fois, mais c´est horrible les voyages... C´est difficile de toujours se questionner sur le chemin a prendre. dans cette ville, la deuxieme question est: A quel vin je goute aujourd´hui? Pas facile!



En soiree, je suis alle marcher a la plaza del independencia. Une ambiance de foire avec un spectacle de trapeze, des chansonniers, des raconteurs, des vendeurs, des familles et des enfants qui s´amusent un peu partout malgre l´heure tardive.

Wednesday, February 07, 2007

La route des sept lacs

Villa Angustura, San Martin de los Andes, Argentina


Lorsque Che Guevara roulait sur sa moto sur la route des sept lacs il y a 50 ans, j´ose imaginer le sentiment de bonheur et de liberte qu´il devait vivre. Au depart de Bariloche, il faut prendre la route vers le nord en passant par Villa Angustura et San Martin de Los Andes. Sincerement, j´aimerais bien etre assis sur une moto en ce moment meme pour vivre ce moment. La route est desertique et les montagnes dominent, rien a dire de plus que "fantastique". La femme a cote de moi dort et moi, malgre que le sommeil vient facilement en autobus, je garde les yeux ouverts. Il y a rien d´autre a dire. La beaute de la nature.

Lorsque je lisais "Carnet de voyage", c´etait pratiquement mon reve de marcher sur cette route. Un petit village dans un lieu sauvage et rustique. C´est ce que j´imaginais, c´etait il y a longtemps. La deception totale lorsque j´arrive au terminal d´autobus de Villa Agustura. Je veux mourir. Mes attentes, mon reve vient de s´ecrouler. La beaute est devenu laideur. Je me crois soudainement a St-sauveur au Quebec. C´est a vomir!

La nature autours est toujours presente. La ville est encore entoure de montagne mais, le cachet? Des restaurants, des restaurants, des restaurants et puis des boutiques et des boutiques et... Au secours! je me suis senti soudainement agressif et en colere en me disant qu´ils avaient encore tout gaches cet endroit encore une fois. Qui¿ Les "tourisques" bien sur. La scene de vie est vraiment a rendre malade. Les gens sont tous assis a boire une biere ou a manger, et les autres se promenent mains dans la mains face aux boutiques. Des sacs plein les mains, les vetements du dimanche, les yeux illumines face au inscription dans les vitrines qui indiquent "liquidation". C´est affreux! mais les gens sont devenus completements intoxiques, c´est pire que le s.i.d.a cette histoire. le pire dans tout cela est que les gens sont souriants et la vie est belle, ils sont fiers.

J´ai fait le tour en regardant tout haut au dessus des toit pour regarder le decor. Je me suis rendu au terminal d´autobus et j´ai fait devance mon heure de depart puisque je devenais "vert fluo". Je prefere passer mon temps dans l´autobus a regarder le paysage.

Hier, suite a plusieurs reflexions, j´ai achete mon billet pour San Rafael, Mendoza et San Juan. Je fais mon deuil du sud de l´Argentine...Pour l´instant! Il y quand meme la route des vins qui m´attend et mon trek dans le parc de l´Aconcagua ce qui sera merveilleux, en esperant qu´il n´est pas un Mc Do a mon arrive, "je pette une coche". Lorsqu´on a compris, il faut simplement se rendre aux endroits qui ne sont pas inscrits dans les guide de voyage. L´aconcagua est innevitable mais a defaut de m´installer dans la ville, j´ai reserve des nuits dans les refuges du parc. Bref, je quitte la route de 7 lacs aujourd´hui pour me rendre a Mendoza. Je garde un excellent souvenir de mon sejour au Periko´s. La coupure est difficile mais le desir de partir pour voir d´autres endroits est beaucoup plus fort. Je me sens pret a partir pour la nouveaute et une nouvelle aventure, un nouveau voyage, de nouvelle vacance. Je sais que je reviendrai si Dieux le veux ... Merveilleux!

Monday, February 05, 2007

Un repas multi-culturel

Ou aller?




Quoi choisir?

" Salud " Chez Periko's
(Raffaele, Sal, Natalia y yo)


hostel Periko's, bariloche, Argentina


Raffaele revient d' une journee en velo a travers les montagne. Il a 50 ans et voyage en solitaire puisqu' il adore le velo de montagne et sa femme prefere faire autre chose a la maison. Elle deteste le sport mais elle lui laisse la liberte de vivre sa passion. Il quitte chaque annee de sa ville natale d' Italie pour faire son sport preferer et se ressourcer seul sans la famille. Jeff pour sa part est de retour d' un trois jours d' escalade sur glace. Il a escalade le cerro Tronador. Jeff a 35 ans, il vit que pour son sport. Il fait le tour du monde a la recherche de glacier a grimper. Il est toujours celibataire puisqu' il a choisi la montagne a defaut d' une relation. Miguel arrive d' un trek en montagne. Il a 31 ans et voyage en solitaire afin de fuir la routine et les compromis. Il vit a Buenos Aires comme tous les voyageur Argentin ou presque.

A la meme table, un Anglais, une Suisse et un couple d' Israel aussi partagent le repas du soir.
Nous sommes alle au marche et avons decide de se preparer un souper communautaire dans la cuisine du Periko's. Il est 22h00 et nous commencons les preparatifs. La cuisine ressemble a une fourmiliere. Des aller-retour entre le lavabo afin de nettoyer les legumes, du frigo a la table pour couper les legumes et preparer la viande, du four au B.B.Q exterieur afin de faire cuire les legumes et la viande, de la table au armoires pour organiser la table afin de recevoir tout ce beau monde. Tous participent dans un climat de fete.

La table est mise. Chacun prend une place et le vin coule a flot. Nous sommes rassembles pour le souper multi-culturel. Des gens de 6 pays differents qui partagent un repas, une philosophie de vie, une passion... Le voyage d' aventure, la liberte d' etre a travers le voyage. Le temps passe et tous discutons dans la langue du pays. La soiree est merveilleuse et remplie de moments cocasses ou parler l' espagnol est la regle meme s' il serait plus facile d' entreprendre une discussion en anglais. Lorsque je monte me coucher au petite heure du matin, je me suis dit que le voyage c' est aussi des moments memorables comme ce soir. Le partage d' idees.

Nous avons echanges nos coordonnees et nous sommes donnes rendez-vous a quelques parts dans un pays etrange afin d' organiser un prochain repas. Raffaele accepte finalement de nous heberger chez lui, le vin aidant. Le lendemain matin, il est toujours en accord.

L' impact de ces contacts lors des voyages, est de retarder les departs. Je dois reflechir aujourd' hui concernant mon depart puisque je dois partir. Je voyage pour decouvrir. La regle est d' arriver a un endroit et de quitter vers un autre. A l' occasion, on quitte plus rapidement et il y a des moments ou le depart est plus difficile. Je dois me mettre en action et cela commence par me rendre au terminal d' autobus pour acheter mon billet. En ce moment, je suis face a un chemin qui se separe, se sera innevitable puisque je dois faire un choix. Faire un choix est une phrase que j' ai appris par coeur en espagnol durant mon cours ..." Tengo que elegir"

J' evalues mon temps et les commentaires des voyageurs sont: "descends vers le sud, Calafate est nettement superieur au nord ou l' humidite et la chaleur est accablante en ce moment et de plus les paysages sont uniques au sud". Sinon,:" ne va pas au Chili, il n' y a rien a voir, c' est beaucoup mieux de voyager plus longtemps en Argentine puisqu' il y a beaucoup a voir et le Chili coute le double du prix" ou "Tu dois faire les deux puisque c' est tres different". C' est la torture! Je suis face a ce chemin. Je crois que j' entrerai en Bolivie par le nord de l' Argentine au lieu de monter vers le nord du Chili ou peut etre que...Ou bien que... a moins que... Je dois bouger cette semaine. Je me dis que je reviendrai de toute facon mais le moment present pese lourd et je veux le vivre, alors doublement difficile. L' histoire de ma vie quoi! Le beurre et l' argent du beurre.

En ce qui concerne le chocolat, Bariloche est la capitale du chocolat. Je me suis amuser a regarder les gens dans les vitrines avec la bave qui coule de la bouche, tout un spectacle.Malgre ma resistance, je me laisse tenter. C´est "ecoeurant", c´est donne et en plus tu deviens hyper actif pendant quelques heures. C´est mieux que la drogue, quoi que j´ai jamais essaye, j´imagine!

Pour les curieux, le texte sur le yerba mate est disponible au debut du blog.

Friday, February 02, 2007

Cette routine de vie me suit partout

Une barbe a papa¿



Une petite marche jusqu´au sommet du cerro Campanario pour le spectacle.

Vendeur de friandise sur la place "del centro civico"



Plage de de sable fin a Bariloche (Lac Nahuel Huapi)



Faire le grand saut au parc national Llao Llao






San Carlos de Bariloche, Argentine



Je realise que pour les deux prochaines semaines, je suis embarque dans une petite routine de vie meme en Argentine et meme durant mon voyage... Il faut le faire mais c´etait necessaire. A defaut de me repeter, je crois que s´installer longtemps a un meme endroit donne un autre sens et permet de vraiment vivre le quotidien des gens d´un autre pays. J´adore vivre ces experiences quand j´ai du temps et ce que je comprends, est que j´ai du temps. Je me suis accroche les pieds a San Carlos de Bariloche. Tu aimes ou tu aimes pas, j´aime bien. C´est comme le plateau Mont-Royal a Montreal. Touristique mais je le fuis. Je me suis integre differemment et c´est ce qui fait toute la difference.

Je me suis inscrits a des cours d´espagnol pour deux semaines. Des cours intensifs de 4 heures par jour et des heures d´etude le soir. Une experience semblable a ce que j´avais vecu a Antigua au Guatemala. Je me suis fait un petit cercle d´amis dans une classe de salsa. Moi qui croyais que c´etait malsain mais en ce moment, ce medium a permis le contact et mon immersion dans cette ville. je suis arrete par hasard a cette ecole qui offrait des cours de salsa avec le style cubain qui est bien different de ce que j´ai appris dans le passe. J´ai danse et j´en suis venu a enseigner ce que j´avais appris a Montreal avec un autre style. Ils adorent et me voila professeur temporaire, bref, les cours me coutent rien mais c´est un echange de service, bref, une situation cocasse. Je me suis inscrits a un gym pour deux semaines egalement. Tout cela ensemble font que je suis integre et que je me suis cree une routine de vie. La difference est que je travaille pas et que la temperature est excellente. J´ai acces a la montagne pour les balade a 15 kilometres et je mange de la viande comme jamais. Une vie desolante ah ah! Le cote positif est que j´ameliore enormement mon savoir pour la langue.

Aujourd´hui, il y a eu beaucoup de questionnement durant mon cours puisque la professeure est aussi dieteticienne, et nous avons parle du guide alimentaire canadien. Il y a rien a comprendre et il faut se poser beaucoup de question. La comparaison est que le taux d´obesite en Argentine est pratiquement absent et les gens mangent beaucoup de viande et peu de feculent, peu de fruits et legume. Rien a voir avec notre guide. Ensuite, nous avons compare avec les Africain qui mangent pratiquement aucune viande et qui sont muscles comme des chevaux, ce qui veut dire absence de proteines. Que faut t´il comprendre de la nutrition? Pas grand chose, puisqu´a chaque pays son guide et pour l´instant le Canada et les Etats- Unis sont pas l´exemple a suivre, je crois. Le manque? L´exercice, voila le constat que nous avons fait et tout cela en espagnol bien entendu.

Ah! oui. Aujourd´hui, j´ai vu deux tetes aux cheveux blancs avec un sac a dos. Des vieux finalement... Des jeunes vieux... Des vieux jeunes... Je sais plus mais ils etaient beaux a voir. Il y a de l´espoir. J' espere de suivre leurs pas.

Je prends une pause pour la semaine et je prepare la suite. J' ignore ou aller, je recois des informations de partout. C' est difficile de voyager avec tout ces questionnements. Mon projet est de quitter pour Neuquen a Villa Angostura et san Martin de los Andes, bref, je retombe sur le chemin de Che guevara, c' est le desordre total mais bon... Spontaneite oblige! J' ai toujours une petite pensee et je me replonge dans le livre " carnet de voyage" afin de vivre la difference apres 50 ans. La vie a bien change, elle est bien differente. Le porte monnaie mene les gens maintenant. Les contacts authentique sont plus rares et l' argent est "la maniere" d' entrer en contact, cet echange de papier qui sent tellement mauvais. Autrefois, c' etait le troc, le partage... Bon il y en a encore, je veux pas generaliser mais plus rare et avec plus de mefiance.

Un petit mot sur le partage en Argentine, j´adore! Le yerba mate est un the qui se boit en groupe, c´est un symbole de partage ou les gens se passent la meme "bombilla". Il se boit tres rarement seul comme nous pouvons prendre notre cafe le matin au reveil. Dans un bar, l´experience ce presente a nouveau. Les gens achete une bouteille de vin et partage sinon, se sont des verres de biere de 1 litre et le verre passe dans les mains de chacun. Genial! Le B.B.Q est jamais utilise pour se faire une bouffe seul a la maison, encore la c´est un symbole de partage ou il y a des tonnes de morceaux de viande, incroyable! Il faut le vivre pour le croire mais c´est une facette de la culture que j´aime beaucoup. Il est pas toujours facile de s´integrer comme etranger mais du moment ou le contact est fait, super! Tu entres dans un cercle d´amis rapidement et tu as droit a la bise de tous et chacun autant des hommes que des femmes. C´est quelques chose que j´aimerais reproduire a mon retour mais la vie va tellement vite et se limite souvent au fin de semaine. Le plus est que le temps existe differemment en Argentine, il n´y a pas de regle afin d´organiser un souper ou une fete. Le moment present est plus valorise et la question ne se pose pas vraiment lorsqu´il y a une imvitation. ne qui m´impressionne le plus est de voir les rues bondees a 2-3 heures du matin la semaine comme la fin de semaine. J´en reviens pas encore mais depuis deux jours, je m´adapte... Sinon, je reste seul dans mon coin avec ma petite routine quebecoise. C´est pas toujours facile mais il faut simplement inverser la routine d´une journee type et je m´explique.

Les gens travaillent jusqu´a 18h00 en moyenne. Lorsqu´ils arrivent, ils profitent du temps pour faire une activite avant le souper ce qui amene le repas vers 21h00 minimum. Les emissions de television populaire sont a 23h00 en Argentine pour les gens qui regardent la television puisque le pourcentage est beaucoup moins eleve dans ce pays. Les gens sont moins dependants de cette boite carre qui gruge tous les temps libre. En resume, les gens dorment beaucoup moins egalement, soit entre 6 et 7 heures par nuit et tout semble tres bien fonctionner. Dans mon cas, je fais la sieste entre 18h00 et 21h00 ce qui m´aide a tenir le coup et a prendre un repas avec eux de temps a autre.